Dans nos civilisations occidentales, la ménopause est très souvent vécue comme une période restrictive et amoindrissante. 

C’est effectivement un temps où la grossesse n’est plus possible, et dans la mesure où la femme est identifiée comme une mère potentielle, voire une  » pondeuse  » si on tient à caricaturer, du coup la femme est vidée de son utilité, donc de son sens de vie. 

Il n’en est pas ainsi dans toutes les cultures. Chez les amérindiens, les égyptiens, les taoïstes, les traditions initiatiques de la kabbale, il en est tout autrement. A la ménopause, la femme bascule dans une créativité subtile, une énergie créatrice, un destin différent qu’on pourrait qualifier de son vrai destin comme si sa première étape de vie était son  » service à la société  » et la seconde sa dimension initiatique et magique. 

Cela vaut le coup d’aller étudier ces autres visions de la femme pour saisir notre potentiel nettement plus large que celui, déjà beau, de mère.

Galya Ortega.