Professionnellement, après quelques remplacements en Médecine générale, je suis devenue Médecin-Conseil de l’Assurance Maladie et j’ai grimpé tous les échelons pour devenir Médecin Chef, d’abord au niveau d’un département puis d’une région (RHÔNE ALPES) puis au niveau de la CAISSE NATIONALE d’ASSURANCE MALADIE où j’ai développé mes compétences de Spécialiste en Santé Publique dans l’organisation et l’évaluation de la qualité des soins hospitaliers.
Et puis, un jour, l’appel du terrain s’est fait sentir et je suis revenue en Pays Basque , dans ma région d’origine, puis j’ai repris le chemin de la Faculté de Médecine de BORDEAUX en préparant la spécialité de GÉRIATRIE que j’ai exercée entre 2008 et 2014 dans diverses structures médicalisées pour personnes âgées.
Et j’ai pu concrètement mettre en œuvre, au sein d’équipes pluridisciplinaires, des stratégies de lutte contre le vieillissement dans les domaines cognitif, locomoteur, nutritionnel. Mais la peau, marquée par les stigmates du temps, restait hors d’atteinte avec un retentissement que toute l’équipe déplorait. Aussi, à l’heure de la retraite, j’ai voulu combler le vide que j’avais observé dans la prise en charge du vieillissement de la peau, avec toutes ses conséquences psychosociales dans la longue vie des femmes d’aujourd’hui. Une carence due à de multiples facteurs environnementaux, familiaux, culturels… et, surtout, à l’absence totale d’anticipation par méconnaissance ou fatalisme. J’ai effectué des recherches sur les mécanismes du vieillissement de la peau, analysé de nombreuses publications scientifiques notamment canadiennes et françaises et, lorsque j’ai découvert la possibilité d’évaluer objectivement l’efficacité des formulations cosmétiques, je me suis lancée dans la création d’une marque de cosmétiques biologiques « OSTIUM » qui allie efficacité scientifiquement prouvée, innocuité (Label BIO COSMOS ORGANIC) et sensorialité.
Mon pari était de concevoir des formulations conjuguant la double orientation choisie pour accompagner la peau dans le bien vieillir :
- Une dimension protectrice de l’épiderme, à mettre en œuvre le plus tôt possible, avec une action antioxydante de haute intensité liée à la sélection d’un actif rare et ultrapuissant
- Une dimension curative du derme par stimulation par voie génétique de la synthèse par les fibroblastes du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique.
C’est donc avec grand plaisir que je réponds à l’invitation de Florence Ansar et des organisateurs de ce colloque pour traiter la question du rôle de l’épiderme et des kératinocytes qui le composent : ils constituent le premier front du système sensoriel de l’organisme.